N’Djamena met en service un troisième pont pour améliorer la mobilité urbaine

 

 

Le Premier ministre tchadien, Allamaye Halina, a procédé lundi à l’ouverture officielle du nouveau pont à double voie de N’Djamena. La cérémonie a réuni un large éventail d’autorités politiques, administratives, militaires et diplomatiques.

L’ouvrage, construit par une société chinoise sur le fleuve Chari, devient le troisième pont reliant les deux rives de la capitale. Avec ses 320 mètres de longueur et ses six voies de circulation, il s’impose comme le plus large du pays. Il est raccordé à une route bitumée de 2,5 kilomètres. Nommé « Pont de la Refondation », il symbolise, selon le ministre des Infrastructures Amir Kourda, une avancée majeure et un signe d’élan modernisateur pour le Tchad.

Les travaux ont débuté en 2019 et auraient dû s’achever en 18 mois. La pandémie de Covid-19 et plusieurs crises politiques ont toutefois retardé leur exécution. Le pont relie désormais Walia, dans le 9ᵉ arrondissement, à Chagoua, dans le 6ᵉ arrondissement. Son objectif est de fluidifier les déplacements, de réduire la congestion et d’améliorer la qualité de vie des habitants.

Au-delà de l’amélioration du trafic, l’impact économique et social se veut significatif. En facilitant la circulation des personnes et des marchandises, l’infrastructure devrait renforcer les échanges entre les quartiers et stimuler l’activité commerciale. La diminution des temps de trajet contribuera également à réduire la pression liée aux embouteillages.

Avec ce nouvel ouvrage, la capitale franchit une étape importante dans sa modernisation. Le Pont de la Refondation n’est pas qu’une nouvelle traversée : il représente un levier de transformation urbaine, porteur d’une mobilité plus fluide et d’un cadre de vie accru pour les Tchadiens.

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