Ouagadougou accueille les États généraux des transports terrestres et maritimes, ouverts par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo. Placées sous le thème « Transports terrestres et maritimes et résilience dans un contexte de crise sécuritaire », ces assises de trois jours réunissent acteurs du secteur, experts et représentants des organisations professionnelles.
L’objectif est d’analyser les défis majeurs du transport au Burkina Faso et de définir une feuille de route pour sa modernisation. Les discussions porteront sur la fiscalité, la fixation des tarifs, la digitalisation des services et les stratégies pour renforcer la résilience du secteur face aux risques sécuritaires.
Le Premier ministre a dressé un diagnostic sévère : un parc automobile vieillissant, des infrastructures insuffisantes, une professionnalisation limitée, une insécurité persistante et des coûts élevés. Il a salué la résilience des acteurs du transport « restés debout » malgré ces difficultés.
L’exécutif a déjà engagé des actions pour transformer le secteur : acquisition de plus de 500 bus modernes pour le transport de masse, renouvellement du parc de camions de marchandises avec une centaine de véhicules remplacés, et études pour moderniser les taxis et instaurer un système automatisé de gestion des titres de transport.
Jean Emmanuel Ouédraogo a invité tous les acteurs à dépasser les intérêts particuliers afin de construire un système de transport moderne, sécurisé, inclusif et compétitif, au service du développement national et de l’intégration régionale.
