La ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu, a retrouvé un calme précaire mardi, après deux jours d’affrontements meurtriers entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les combattants Wazalendo. Le bilan provisoire fait état de onze morts et quatre blessés, parmi lesquels des civils touchés par des balles perdues.
Dimanche, les hostilités ont causé neuf morts et deux blessés. Lundi, deux autres personnes ont été tuées et deux blessées supplémentaires ont été enregistrées. Les victimes se comptent dans les rangs des militaires, des combattants Wazalendo et des habitants pris dans les tirs croisés.
Selon plusieurs sources locales, la tension résulte d’une montée de méfiance entre les FARDC et les groupes Wazalendo censés les appuyer contre l’avancée de la rébellion AFC-M23 vers Uvira, le Tanganyika et le Haut-Katanga. Certains combattants Wazalendo contestent désormais l’autorité des FARDC, pourtant chargées du commandement des opérations conjointes.
Même si les activités ont repris normalement mardi, la population reste traumatisée par ces affrontements internes qui fragilisent davantage la capacité de défense face aux incursions rebelles.



