La coopération mondiale sur le climat demeure active et résiliente malgré un contexte politique troublé, a assuré samedi Simon Stiell, secrétaire exécutif des Nations unies pour les changements climatiques, en dressant le bilan de la COP30 à Belém.
Simon Stiell reconnaît que cette conférence s’est tenue dans un environnement « orageux », marqué par le déni, les divisions et des tensions géopolitiques persistantes. Pourtant, il note que les États ont réaffirmé leur engagement commun face à l’urgence climatique. Selon lui, la COP30 a démontré que « la coopération climatique reste bien vivante », avec la volonté partagée de maintenir l’objectif de limitation du réchauffement à 1,5°C.
Il a rappelé que 194 pays ont affiché une solidarité intacte autour de la lutte climatique. Pour M. Stiell, le message envoyé est clair : la transition mondiale vers une économie bas carbone et résiliente est désormais irréversible.
Parmi les avancées mises en avant, figurent les accords sur une transition juste, l’initiative visant à tripler le financement de l’adaptation, ainsi qu’un soutien renforcé aux pays les plus vulnérables face aux catastrophes climatiques. Il cite également les progrès liés au programme d’action de la COP30 : développement de réseaux électriques propres, protection et restauration des forêts, des terres et des océans, et renforcement de la résilience de centaines de millions de personnes.
Ces résultats, souligne-t-il, répondent aux préoccupations essentielles de populations confrontées chaque année aux impacts du changement climatique.
Simon Stiell appelle désormais les gouvernements à accélérer la mise en œuvre de leurs plans nationaux, afin de maintenir l’élan créé à Belém. « Notre responsabilité est de garder le climat au premier rang des priorités pour les décennies à venir », a-t-il déclaré.
La COP30 s’est close samedi avec l’adoption du document final baptisé « Mutirao », terme autochtone signifiant « tâche collective », symbole d’une mobilisation mondiale renforcée contre la crise climatique.



