Le sommet du G20 à Johannesburg s’est clôturé dimanche avec le transfert de la présidence tournante aux États-Unis, qui n’ont pas participé à la rencontre. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a souligné que sa présidence avait mis l’accent sur les intérêts de l’Afrique et du Sud global, poursuivant l’orientation des précédentes présidences sur le développement.
Ramaphosa a rappelé l’importance de cet événement, accueilli pour la première fois sur le sol africain, et a insisté sur la nécessité de partenariats solides entre l’Afrique, le G20 et le reste du monde pour concrétiser le potentiel de croissance du continent. La déclaration finale du sommet engage les membres à des actions concrètes pour le bien-être des populations et souligne le rôle du G20 dans la coordination des politiques internationales.
Les dirigeants ont également réaffirmé leur engagement en faveur d’une paix durable au Soudan, en RDC, dans les territoires palestiniens et en Ukraine, tout en condamnant le terrorisme sous toutes ses formes.
Le sommet a débuté sans la présence américaine, alors que les États-Unis devaient normalement recevoir la présidence. Le président Trump avait annoncé qu’aucun représentant ne se rendrait à Johannesburg, accusant Pretoria de violations des droits de l’homme des allégations rejetées par le gouvernement sud-africain. Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, a précisé que la passation se ferait lundi via le chargé d’affaires américain à Pretoria, faute de représentant officiel au niveau présidentiel.
Les relations entre Washington et Pretoria restent tendues, marquées par des désaccords sur les politiques intérieure et étrangère.




