
Invité de l’émission « Sans Détour », de Radio Sêdohoun, ce samedi, Prosper Adoukonou, conseiller juridique et membre du Bureau politique national de la FCBE, a levé plusieurs équivoques qui alimentaient les débats politiques. Il a d’abord expliqué que les accords conclus avec certains élus issus de la mouvance présidentielle n’avaient rien d’une compromission. Pour lui, la confusion vient d’une mauvaise compréhension du statut des élus.
Il rappelle que députés et maires ne représentent pas leur parti, mais la nation et le peuple. Cette réalité, selon lui, autorise toute formation politique à solliciter leur parrainage, y compris ceux issus de la mouvance. Il estime donc légitime que la FCBE fasse appel à ces élus, dès lors que les arguments sont solides et que les règles sont respectées. À ses yeux, cette démarche n’affecte en rien la position du parti : « La FCBE reste un parti de l’opposition jusqu’à la fin du régime actuel », insiste-t-il.

Concernant les enjeux des élections générales de 2026, Prosper Adoukonou les résume en un objectif clair : multiplier les élus à tous les niveaux. Il affirme que la force d’un parti se mesure à la représentativité qu’il parvient à obtenir. Le bureau politique vise donc un nombre conséquent de conseillers communaux, de conseillers municipaux, de maires et de députés. Selon lui, la stratégie repose sur des critères précis pour sélectionner les candidats, des critères similaires à ceux appliqués dans la plupart des formations politiques.
Pour Prosper Adoukonou, la conquête des postes électifs exige une double dynamique : renforcer l’implantation locale et préparer la bataille législative. Il présente ainsi la participation de la FCBE aux scrutins à venir comme un moment décisif pour consolider les bases du parti et démontrer son ancrage national.
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