Le président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, également à la tête de l’Union africaine, ne participera pas au sommet du G20 prévu les 22 et 23 novembre à Johannesburg. Sa présidence a annoncé son absence pour des « raisons de plus grande force », sans plus de précisions.
Cette décision intervient à la veille d’un rendez-vous jugé historique, puisqu’il s’agit du premier sommet du G20 organisé sur le sol africain. Pretoria affirme être prête à accueillir les délégations internationales. Le vice-président de la Commission nationale de planification, Tinyiko Maluleke, assure que les dispositifs de sécurité sont déployés et que l’arrivée des chefs d’État a déjà commencé.
D’après la CNP, 130 des 133 réunions préparatoires ont été tenues, couvrant les sessions ministérielles et les négociations entre sherpas. Le sommet réunira 42 délégations, dont les membres du G20, 16 pays invités et six blocs régionaux représentant l’Afrique, les Caraïbes et l’Asie de l’Est. Le président américain Donald Trump a, pour sa part, annoncé son boycott.
Pour garantir la sécurité, un périmètre strict sera instauré du 21 au 24 novembre autour du centre NASREC et du stade FNB, entraînant des perturbations de circulation à Johannesburg, Tshwane et Ekurhuleni.
La présidence sud-africaine du G20 prendra fin le 30 novembre, avant le passage de relais aux États-Unis pour l’année 2026.
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