Hier, mardi 11 novembre, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé que la rédaction de la Constitution palestinienne, de la loi électorale et de la loi sur les partis politiques était désormais proche de son achèvement. Cette déclaration a été faite à l’issue d’une rencontre bilatérale avec le président français Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse conjointe à l’Élysée, marquant la première visite de M. Abbas à Paris depuis la reconnaissance française de l’État de Palestine en septembre.
M. Abbas a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes de l’Autorité palestinienne et à organiser des élections présidentielles et législatives dès la fin des combats. Il a également appelé Israël à reconnaître la Palestine et à respecter les droits du peuple palestinien.
De son côté, le président français a souligné que la stabilité durable de la région dépendait de la mise en œuvre de la solution à deux États et a annoncé la création d’un comité conjoint pour la consolidation de l’État palestinien, chargé de contribuer à l’élaboration de la Constitution.
Emmanuel Macron a dénoncé la violence des colons et l’accélération des projets de colonisation en Cisjordanie, qu’il a qualifiés de « ligne rouge » nécessitant une réaction européenne. Sur la question du Hamas, il a insisté sur l’importance du retour rapide de l’Autorité palestinienne à Gaza, à l’exclusion du Hamas de toute fonction gouvernementale, et à la mise en œuvre de la démilitarisation de l’enclave.
Dans une interview au Figaro, M. Abbas a réaffirmé que le Hamas ne gouvernerait pas Gaza, précisant qu’il pourrait se transformer en parti politique à condition de respecter les obligations et principes indispensables à la stabilité et à l’unité de l’État palestinien.



