Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a exprimé une vive inquiétude dimanche face à l’aggravation rapide de la situation sécuritaire au Mali. Des blocus imposés par des groupes terroristes perturbent l’approvisionnement et exacerbent la détérioration des conditions humanitaires pour les civils.
Youssouf a fermement condamné les attaques meurtrières visant des populations civiles et les récents enlèvements, notamment de trois ressortissants égyptiens, réclamant leur libération immédiate. Il a souligné que ces actes violent gravement les droits humains et le droit international humanitaire.
Le président de la Commission a appelé à une « réponse internationale forte, coordonnée et cohérente » pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans le Sahel. Il a insisté sur la nécessité d’un renforcement de la coopération, d’un partage accru de renseignements et d’un soutien durable aux États affectés.
L’escalade de la violence, notamment par des militants liés à l’État islamique, a poussé le gouvernement malien à fermer écoles et universités, aggravant une crise énergétique, humanitaire et sécuritaire déjà préoccupante. Dans ce contexte, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont déconseillé tout voyage au Mali et invité leurs ressortissants à quitter le pays.
L’Union africaine réaffirme sa pleine disponibilité à soutenir le Mali et l’ensemble des pays du Sahel dans leur quête de paix et de stabilité.
