Au cours de la 29ᵉ cérémonie de remise des prix du Ghana Journalists Association (GJA) samedi, le président John Dramani Mahama a abordé les préoccupations liées aux projets de loi d’amendement sur la cybersécurité (2025) et de lutte contre la désinformation.
Le chef de l’État a tenu à préciser que ces textes ne visent pas à restreindre la liberté d’expression, mais à protéger les citoyens et défendre la vérité dans l’espace numérique. Il a souligné que les outils numériques, tout en démocratisant l’accès à l’information, peuvent aussi être utilisés pour diffuser la haine, la diffamation, l’usurpation d’identité ou le cyberharcèlement.
Mahama a reconnu les inquiétudes exprimées par le GJA et la société civile et assuré que leurs préoccupations seraient traitées de manière transparente et constructive. L’objectif du gouvernement est de transposer les normes éthiques du journalisme traditionnel dans l’univers numérique, sans porter atteinte aux libertés constitutionnelles.
Le président a rappelé que la liberté d’expression n’inclut pas le droit de nuire aux réputations, de menacer des vies ou d’inciter à la violence. Pour lui, la frontière de cette liberté se situe là où la parole met en danger la paix et la dignité humaine.



