À Durban, Duduzile Zuma-Sambudla, fille de l’ancien président Jacob Zuma, a plaidé non coupable lundi face à des accusations d’incitation à la violence et de terrorisme liées aux émeutes meurtrières de juillet 2021. Âgée de 43 ans, elle est poursuivie pour des publications sur les réseaux sociaux accusées d’avoir attisé les troubles.
Ces émeutes, survenues après l’incarcération de Jacob Zuma pour outrage à la justice, ont affecté les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal, provoquant plus de 300 morts et des dégâts matériels évalués à 2,8 milliards de dollars. Selon le parquet, les messages de Zuma-Sambudla auraient contribué à l’intensification des pillages, incendies et perturbations des chaînes d’approvisionnement.
La défense conteste la validité des poursuites, dénonçant une procédure politiquement motivée et un dossier « sans fondement solide ». Duduzile Zuma-Sambudla affirme que cette action judiciaire vise à discréditer sa famille et, en particulier, son père. Elle occupe aujourd’hui un poste de direction au sein du parti Umkhonto weSizwe, issu d’une scission avec le Congrès national africain.



