Au Sommet des dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, qui a débuté le 6 novembre à Belém, les chefs d’État ont adopté un code vestimentaire inhabituel pour faire face à la chaleur et à l’humidité de la ville amazonienne : la cravate n’était pas obligatoire.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a donné l’exemple en laissant de côté sa cravate aux couleurs nationales, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi que les présidents de la Finlande, du Chili, du Mozambique et de la Colombie, ont suivi ce choix. Même le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a retiré sa cravate avant une photo officielle.
Selon le diplomate brésilien André Correa do Lago, président de la COP30, cette décision apporte « une certaine touche informelle brésilienne » à la conférence. Malgré cette décontraction vestimentaire, les salles de négociation restent climatisées, et le Brésil s’engage à compenser toutes les émissions de carbone générées par ces installations.



