Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a qualifié de « course à l’échalote » le vote de l’Assemblée nationale française sur une résolution du Rassemblement National visant à dénoncer l’accord algéro-français de 1968 sur l’immigration. Dans une interview à AL24 News dimanche soir, il a rappelé qu’il s’agit d’un « problème intérieur à la France » et que l’Algérie n’interviendra que si le gouvernement français agit officiellement.
Ahmed Attaf a souligné que l’accord est « intergouvernemental » et restrictif, et a contesté les évaluations françaises de son coût, les qualifiant de « chiffres fantaisistes ». Il a insisté sur le fait que cette démarche parlementaire ne reflète pas la politique étrangère française, qui relève du président de la République.



