Présidentielle au Bénin : « un ticket conduit par le ministre d’État Romuald Wadagni, c’est un ticket gagnant. Il n’y a pas besoin de consulter le Fâ pour le savoir », clame Tawès Santos N’Bouké sur Radio Sêdohoun

 

À mesure que se profilent les élections générales de 2026 en République du Bénin, le débat politique s’intensifie. Invité dans le JP de Radio Sêdohoun ce vendredi 31 octobre 2025, le député (UPR) Borgia Tawès Santos N’Bouké, membre de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a livré son appréciation du processus électoral en cours, tout en réagissant aux polémiques autour du parrainage et des divergences internes au sein du parti Les Démocrates. Pour l’élu, la Commission électorale nationale autonome (CENA) accomplit convenablement sa mission. « Félicitations au président Sacca Lafia et à toute son équipe pour la rigueur et la sérénité avec lesquelles ils conduisent le processus », a déclaré le député. Il estime que l’institution avance conformément aux textes et que « nous sommes sur le bon chemin ».

Face aux voix qui réclament une suspension du processus électoral, Borgia Tawès Santos N’Bouké reste catégorique : « On ne suspend pas un processus sous un coup de tête. La CENA fonctionne conformément à la réglementation en vigueur. » À ses yeux, céder à des pressions ou à des frustrations partisanes mettrait en péril la stabilité institutionnelle et la crédibilité des scrutins.

S’agissant de la controverse née du parrainage de l’honorable Sodjinou, le député a invité à distinguer les problèmes internes des enjeux nationaux. « Ce qui se passe relève de la gouvernance interne du parti Les Démocrates. Chaque formation a sa méthode de travail et ses propres difficultés de gestion », a-t-il souligné. Selon lui, il s’agit d’une affaire de leadership et non d’un dysfonctionnement du processus électoral.

Sur le fond, l’élu rappelle que le parrainage est un acte nominatif et non partisan. « Le texte est clair : c’est le nom du parrain qui figure, pas celui d’un parti politique. Si M. Sodjinou choisit de parrainer un candidat de son choix, c’est son droit absolu », a-t-il précisé, tout en appelant à la tolérance et à la patience dans les rangs des Démocrates.

Concernant les partis qui n’ont pas obtenu de parrainages suffisants, le député de la majorité estime qu’ils ont sous-estimé l’importance des accords de gouvernance. « Quand on s’autosuffit, c’est ce qui arrive. L’ouverture et la coopération sont des voies salvatrices dans le contexte politique actuel », a-t-il affirmé, regrettant que certains n’aient pas anticipé la nécessité d’alliances.

Évoquant la publication de la liste provisoire des duos retenus pour la présidentielle de 2026 (WADAGNI-TALATA et HOUNKPE-HOUNWANOU), Borgia Tawès Santos N’Bouké a salué la maturité du processus et exprimé sa confiance en la continuité. « Nous devons poursuivre la dynamique enclenchée depuis une dizaine d’années, améliorer ce qui peut l’être et renforcer ce qui fonctionne », a-t-il martelé.

Réagissant à une question sur la « panique » supposée dans les camps politiques, l’élu a opposé la sérénité de son camp à ce qu’il qualifie de « spéculations sans fondement ». Pour lui, le duo porté par le ministre d’État Romuald Wadagni incarne un ticket « gagnant » soutenu par une coalition solide regroupant l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain, Moëlle-Bénin et d’autres formations alliées. Là-dessus, il affirme avec foi et passion : un ticket conduit par le ministre d’État Romuald Wadagni, c’est un ticket gagnant. Il n’y a pas besoin de consulter le Fâ pour le savoir ». Pour l’He, « les divergences existeront toujours, mais elles doivent servir la construction nationale et non la division. Le véritable débat doit porter sur l’avenir du pays, le développement et les projets à proposer aux citoyens. »

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