Le vice-président turc, Cevdet Yilmaz, a assuré jeudi devant la Grande Assemblée nationale que la Türkiye ne ferait « aucune concession » concernant son industrie de défense et continuerait à la prioriser pour renforcer sa puissance dissuasive. Il a rappelé que, malgré son attachement à la diplomatie et à la paix (de Gaza au Karabakh, de l’Ukraine à la Somalie et à l’Éthiopie) le pays a tiré la leçon suivante : « peu importe à quel point vous avez raison, si vous n’êtes pas fort, vous ne pouvez pas vivre dans ce monde en comptant sur la miséricorde des autres ».
Yilmaz a souligné que la Türkiye devait conjuguer force et justice pour faire face aux risques géopolitiques croissants, tout en citant les engagements de l’OTAN et de l’Union européenne en matière de défense.
Par ailleurs, il a évoqué la situation économique, notant que l’inflation de septembre avait dépassé les attentes et compliquait les prévisions de fin d’année. Il a indiqué que les chiffres d’octobre permettront d’affiner ces projections, estimant que l’inflation pourrait se situer légèrement au-dessus ou en dessous de 30 %. Yilmaz a rappelé que l’objectif de la Türkiye est de réduire l’inflation à moins de 30 % en 2025, sous 20 % en 2026, puis à un chiffre dans les années suivantes.



