Invité de RFI dans Le Grand Invité Afrique, ce vendredi le Porte-parole du Gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a rejeté toute idée d’acharnement contre le parti Les Démocrates, du moment où, en 2021, la candidate du parti Les Démocrates, Reckya Madougou, a été arrêtée, condamnée à vingt ans de prison et demeure toujours détenue à ce jour, et que la justice a également, pour 2026, exclu le candidat du même parti, Maître Agbodjo. « Les personnes qui ont été interpellées et sont en prison se sont rendues coupables de faits attestés et étayés par la justice », a déclaré WLH. Il a ajouté que la justice n’a pas exclu le candidat des Démocrates, mais que le parti n’a pas rempli les conditions fixées par la loi pour présenter un candidat.
Selon lui, « la justice n’a fait que constater le défaut pour ce parti de remplir les conditions exigées ». Le porte-parole a estimé que la même situation, dans un autre pays démocratique, serait interprétée de la même manière : « Il ne viendrait à l’idée d’aucun démocrate de dire que c’est la justice qui a exclu le candidat. On dirait plutôt que le parti n’a pas été à la hauteur de ses obligations. »
Wilfried Léandre Houngbédji conclut que le Parti Les Démocrates « n’a pas été à la hauteur » des exigences légales prévues pour la participation à la présidentielle.



