Face à la crise du carburant qui paralyse le pays, le gouvernement malien a décidé de suspendre temporairement les cours sur toute l’étendue du territoire national. Cette mesure, annoncée conjointement par les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, prend effet à partir du lundi 27 octobre et s’étendra jusqu’au dimanche 9 novembre 2025. La reprise est prévue pour le lundi 10 novembre.
Selon le communiqué officiel, cette suspension est liée aux difficultés d’approvisionnement en carburant, qui entravent les déplacements des élèves, enseignants et personnels administratifs. Les autorités précisent que des dispositions sont déjà envisagées pour réaménager le calendrier scolaire et universitaire afin de garantir la continuité pédagogique.
Le gouvernement affirme mobiliser tous les moyens pour rétablir rapidement la distribution du carburant. D’après le ministère des Transports et des Infrastructures, un plan d’urgence est en cours d’exécution, incluant des mesures logistiques et sécuritaires destinées à protéger les convois d’approvisionnement vers la capitale.
Cette crise découle d’un blocus imposé depuis plusieurs semaines par des groupes armés sur les principaux axes routiers menant à Bamako, notamment ceux reliant la capitale aux zones portuaires de ravitaillement.
En attendant un retour à la normale, la vie quotidienne reste fortement perturbée : les transports fonctionnent au ralenti, les services publics tournent au minimum et le mécontentement grandit parmi les populations frappées de plein fouet par cette paralysie nationale.
