Le gouvernement israélien est revenu sur sa décision de suspendre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, a annoncé le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), Ben-Gvir a dénoncé ce revirement quelques heures seulement après l’annonce initiale, qualifiant cette décision de « honteuse » pour Israël. Le ministre d’extrême droite a ajouté qu’il aurait préféré que le pays « reprenne la guerre » et « force le déplacement des Palestiniens hors de Gaza ».
Cette suspension faisait suite à une série de frappes aériennes israéliennes dans différentes zones de Gaza, présentées comme une réponse à une attaque du Hamas contre des forces israéliennes à Rafah. Les Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont nié toute implication dans ces affrontements et réaffirmé leur engagement envers le cessez-le-feu.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahu aurait ordonné une « riposte ferme » à Gaza, estimant que le Hamas avait enfreint les termes de l’accord de trêve. Selon des sources locales palestiniennes, les récents affrontements impliquaient des membres du Hamas et des milices locales dirigées par Yasir Abu Shebab, soutenues par l’armée israélienne.