Banjul avertit contre toute perturbation du trafic routier régional

 

Le gouvernement gambien a mis en garde contre toute tentative visant à bloquer la circulation routière entre la Gambie et les pays voisins de la Cédéao. Cette réaction intervient après des appels lancés sur les réseaux sociaux par un groupe non reconnu, « Justice for All », qui incite à interrompre le passage des véhicules de transport en provenance des pays voisins à partir du lundi 20 octobre.

Dans un communiqué, le ministère des Transports, des Travaux et des Infrastructures a précisé que « Justice for All » n’est ni un syndicat enregistré, ni un acteur reconnu du secteur des transports. Les autorités affirment par ailleurs que les discussions avec le Syndicat général des transports du pays avancent positivement et qu’un groupe de travail a déjà été mis en place pour améliorer les conditions de travail des conducteurs.

Le ministère a appelé les individus ou organisations agissant sans mandat officiel à cesser immédiatement toute forme d’incitation ou d’ingérence dans la circulation régionale. « De tels actes illégaux sont inacceptables », a averti le gouvernement, ajoutant que les auteurs s’exposent à des sanctions.

Ce rappel à l’ordre survient dans un contexte de tensions croissantes dans le transport routier ouest-africain, marqué par des désaccords sur les conditions de travail, la régulation du trafic transfrontalier et les obstacles commerciaux.

Le groupe « Justice for All », connu pour ses actions en faveur des droits humains et de la justice sociale, s’est récemment impliqué dans les discussions sur la régulation du transport régional, notamment à Nyamanarr, près de la frontière gambienne. Ses activités, bien qu’orientées vers la défense des travailleurs, suscitent désormais des inquiétudes quant à la stabilité du commerce transfrontalier dans la sous-région.

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