Iran : le Franco-Allemand Lennart Monterlos retrouve la liberté

 

Le Franco-Allemand Lennart Monterlos, âgé de 19 ans, a été libéré en Iran après plusieurs mois de détention pour des accusations d’espionnage finalement jugées infondées. Son acquittement a été prononcé lundi par un tribunal révolutionnaire, qui a estimé que les preuves présentées ne suffisaient pas à établir sa culpabilité.

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé la nouvelle mercredi sur le réseau social X. « Lennart Monterlos est libre ! En le ramenant en France après sa détention en Iran, les agents de l’Ambassade et du ministère ont une fois de plus honoré leur mission : protéger les Français, où qu’ils soient », a-t-il déclaré, avant de rappeler l’urgence de la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, encore détenus à Téhéran.

Le président Emmanuel Macron a également salué cette libération, exprimant « le soulagement de la Nation » et remerciant ceux qui ont contribué au dénouement de cette affaire. « Je pense aussi à Cécile Kohler et à Jacques Paris, toujours détenus arbitrairement et dans des conditions inhumaines en Iran. Ils doivent être libérés immédiatement », a-t-il insisté.

Arrêté le 16 juin dernier, Lennart Monterlos avait été porté disparu alors qu’il effectuait une traversée à vélo en Iran. Ses proches avaient d’abord lancé un avis de recherche avant que les autorités iraniennes n’annoncent officiellement son arrestation pour espionnage.

Sa libération intervient dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Téhéran, marqué par des négociations visant à obtenir la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris. Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, les autorités étudient actuellement la possibilité d’un échange impliquant la militante iranienne Mahdieh Esfandiari, détenue en France pour « apologie du terrorisme ».

Arrêtés en mai 2022, Cécile Kohler et Jacques Paris avaient été incarcérés à la prison d’Evin avant d’être transférés dans un autre établissement après une attaque israélienne contre le site. Paris continue de dénoncer ce que la diplomatie française qualifie de « politique d’otages d’État » pratiquée par Téhéran.

 

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