Donald Trump a déclaré dans la nuit du 8 au 9 octobre qu’Israël et le Hamas ont signé la première phase de son plan de paix pour mettre fin à la guerre à Gaza. Selon le président américain, cet accord prévoit la libération prochaine de tous les otages et le retrait progressif des troupes israéliennes jusqu’à une ligne convenue.
« C’est un grand jour pour le monde arabe et musulman, pour Israël et pour les États-Unis. Bénis soient les artisans de la paix », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, saluant les efforts de médiation du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a confirmé que tous les otages de Gaza seraient bientôt rapatriés. « Avec l’aide de Dieu, nous les ramènerons tous à la maison », a-t-il déclaré. L’armée israélienne a indiqué se préparer à leur accueil, tandis que le gouvernement doit encore approuver formellement l’accord.
Du côté du Hamas, le mouvement islamiste a affirmé qu’il s’agissait d’un accord « prévoyant la fin de la guerre à Gaza ». Selon une source interne, la libération des otages vivants interviendra contre la remise en liberté d’environ 2 000 prisonniers palestiniens dans les 72 heures suivant le début de la mise en œuvre.
Le Qatar a confirmé la conclusion de cette première phase du cessez-le-feu, précisant qu’elle inclut la libération des détenus, la fin des hostilités et l’acheminement d’aide humanitaire. L’ONU, par la voix d’António Guterres, a appelé toutes les parties à respecter pleinement l’accord.
Donald Trump a par ailleurs annoncé son intention de se rendre prochainement en Égypte, voire à Gaza, pour accompagner ce qu’il qualifie d’« avancée historique » vers la paix. Le plan américain, dévoilé le 29 septembre, prévoit un cessez-le-feu durable, un échange de prisonniers et un désarmement progressif du Hamas.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué des « signes très encourageants » et a invité Trump à assister à la signature officielle de l’accord. L’Union européenne a qualifié cette avancée de « réussite diplomatique majeure ».



