L’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu au Caire sous médiation américaine, a suscité un large éventail de réactions à travers le monde, saluant une « occasion unique » pour la paix et appelant à un acheminement rapide de l’aide humanitaire à Gaza.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé l’espoir que cet accord ouvre la voie à la création d’un État palestinien indépendant, mettant fin à l’occupation israélienne. Pékin a également salué l’annonce, appelant à un « cessez-le-feu permanent et complet » et à la mise en œuvre de la solution à deux États.
Du côté des pays médiateurs, le président turc Recep Tayyip Erdogan a remercié Donald Trump pour « sa volonté politique » et salué la contribution du Qatar et de l’Égypte. Ankara a insisté sur la nécessité d’acheminer d’urgence l’aide humanitaire et de lancer la reconstruction de Gaza.
En Europe, le président français Emmanuel Macron a évoqué « un immense espoir » et a exhorté les deux parties à respecter strictement les termes de l’accord. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a parlé d’un « profond moment de soulagement », tout en appelant à lever sans délai les restrictions humanitaires.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a salué un « développement encourageant » et souhaité la poursuite du dialogue. L’Espagnol Pedro Sánchez a appelé à la justice et à la mémoire pour « éviter la répétition des atrocités », tandis que Giorgia Meloni a réaffirmé la disponibilité de l’Italie à participer à la stabilisation et à la reconstruction de Gaza.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a quant à elle assuré que l’Union européenne continuerait de soutenir l’aide humanitaire et se tiendrait prête à contribuer à la reprise économique et sociale du territoire palestinien.