Gaza : le ministre néerlandais espère que le plan de Trump facilitera l’aide humanitaire

 

 

Des milliers de camions d’aide humanitaire restent bloqués côté égyptien du point de passage de Rafah alors que la crise à Gaza s’aggrave. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, David van Weel, s’est rendu mardi sur place et a exprimé l’espoir que le plan proposé par Donald Trump permette de rouvrir pleinement le terminal et de fluidifier l’acheminement des secours.

Lors de sa visite, van Weel a inspecté les opérations au poste frontière, où des cargaisons de nourriture et de médicaments attendent d’entrer dans l’enclave palestinienne. Il a été informé de la situation humanitaire par le gouverneur du nord-Sinaï, Khaled Megawer, et des représentants du Croissant-Rouge.

En conférence de presse, le ministre néerlandais a fait part de sa « profonde inquiétude » face à la détérioration des conditions de vie à Gaza et a salué le rôle de l’Égypte dans la facilitation de l’aide et des évacuations médicales. Il a insisté sur l’importance de rouvrir complètement le point de passage depuis le côté palestinien pour accélérer l’acheminement des secours.

Van Weel a également visité l’hôpital général d’El Arish pour s’enquérir de la situation des Palestiniens blessés en Égypte, ainsi que les centres logistiques de l’aéroport d’El Arish, qui a accueilli plus de 1 030 vols transportant plus de 27 000 tonnes de fournitures depuis le début du conflit il y a deux ans. Le port d’El Arish a également reçu plusieurs navires chargés d’aide, ensuite acheminée vers les points de passage de Rafah et Kerem Shalom.

Plus tôt, lors d’une conférence de presse au Caire avec le ministre égyptien Badr Abdelatty, van Weel a qualifié le plan de Trump « d’opportunité historique » pour mettre fin à la guerre.

Cette visite survient alors que le Hamas et Israël poursuivaient leurs négociations indirectes à Charm el-Cheikh pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers. Le plan de Trump, présenté le 29 septembre, prévoit notamment la libération de captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza. Le Hamas a accepté le plan en principe.

Depuis octobre 2023, près de 67 200 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués par l’armée israélienne. Les bombardements ont rendu Gaza quasi inhabitable, provoquant déplacements massifs, famine et propagation de maladies.


Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *