À moins d’un mois du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre 2025, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a tenu, vendredi à Yamoussoukro, une rencontre avec le corps préfectoral afin de renforcer la coordination du dispositif électoral.
Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a rappelé que les préfets représentent un maillon essentiel du processus, assurant le relais de l’État sur le terrain et veillant à la bonne organisation des opérations. « Vous êtes l’incarnation de la République et rendez présent l’État dans vos circonscriptions », a-t-il déclaré, invitant les représentants de l’administration à une mobilisation totale aux côtés de la CEI et des forces de sécurité.
La campagne électorale s’ouvrira le 10 octobre à minuit, suivie dès le lendemain du lancement de la distribution des cartes d’électeurs dans les 11 835 lieux de vote. Face aux défis logistiques et aux résistances constatées dans certains établissements, Coulibaly-Kuibiert a appelé les préfets à anticiper les difficultés et à garantir la fluidité des opérations.
Le président de la CEI a par ailleurs insisté sur le strict respect des règles de neutralité : les véhicules administratifs ne devront pas être utilisés à des fins politiques, et les préfets, militaires ou paramilitaires en activité doivent s’abstenir de toute participation à la campagne.
Il a également mis l’accent sur la rigueur attendue dans la gestion du personnel réquisitionné pour les bureaux de vote, soulignant que toute absence injustifiée pourrait entraîner des sanctions prévues par la loi.
En conclusion, Coulibaly-Kuibiert a réaffirmé la disponibilité de la CEI à travailler de concert avec les préfets, estimant que « l’élection est conduite par la CEI, mais elle demeure une activité de la République », où chaque institution doit jouer pleinement son rôle pour garantir un scrutin apaisé et transparent.
