En Afrique, le paysage médiatique connaît des transformations majeures malgré les contraintes persistantes. La montée des médias et l’influence croissante des réseaux sociaux imposent la mise en place de mesures pour éviter des dérives. Dans le JP d’hier, jeudi deux octobre 2025 sur Radio Sêdohoun (radio communautaire basée en Rép du Bénin), Bob Barry, journaliste à la rédaction française de la Deutsche Welle, a analysé cette évolution.
Selon lui, la presse anglophone diffère de la presse francophone, mais l’ensemble du continent observe une mutation profonde. « Aujourd’hui, au-delà des médias classiques, les réseaux sociaux explosent. Chaque citoyen peut s’improviser journaliste », a-t-il expliqué, soulignant la diversité et la richesse de l’échiquier médiatique africain.
Bob Barry a insisté sur l’importance de la qualité journalistique : « Il faut des médias et de très bons journalistes. Pour former ces derniers, il est nécessaire d’investir dans la formation et l’encadrement. » Il a également rappelé le rôle central des médias dans les sociétés africaines : « Les médias jouent un rôle incroyable. Avec les réseaux sociaux, beaucoup de gens s’improvisent journalistes. Il faut assainir le secteur pour garantir des informations fiables et pertinentes. »
Pour lui, la diversité des sources d’information constitue un atout majeur : plus il y a de médias et de sources fiables, mieux le public peut s’informer et exercer son rôle citoyen.
