À moins d’un mois de l’élection présidentielle du 25 octobre, le Conseil national de sécurité (CNS) a alerté, jeudi à Abidjan, sur la multiplication de propos et comportements jugés « xénophobes, haineux et subversifs », tenus par certains acteurs politiques et diffusés dans l’espace public.
Réuni au palais présidentiel sous la présidence d’Alassane Ouattara, le CNS a dénoncé la propagation de fausses informations susceptibles de troubler l’ordre public et rappelé que, conformément à la Constitution, les décisions du Conseil constitutionnel « ne peuvent faire l’objet d’aucun recours ». Toute contestation est donc illégale et expose ses auteurs à des sanctions.
Les ministres de la Justice et de la Sécurité ont été chargés de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre, notamment l’interdiction de rassemblements visant à remettre en cause les décisions du Conseil constitutionnel.
Parallèlement, le chef de l’État a salué les efforts en faveur d’un climat apaisé, citant la tournée de sensibilisation de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels.
Le CNS s’est félicité de l’amélioration continue de la situation sécuritaire et a confirmé le lancement de l’opération « Espérance », qui mobilisera 44 000 forces de défense et de sécurité pour assurer un scrutin paisible. Un exercice de simulation mené en septembre a déjà permis de renforcer la coordination des unités chargées de sécuriser l’ensemble du processus électoral.