À Paris, des militants du collectif « Chrétiens contre le génocide » ont manifesté ce mercredi devant le ministère des Armées pour demander une intervention de la France en faveur de la flottille humanitaire Global Sumud, actuellement visée par des pressions militaires israéliennes selon ses organisateurs.
Véronique, porte-parole du collectif, a dénoncé « la piraterie israélienne contre des civils » et exigé le déploiement de la Marine nationale afin d’assurer la sécurité des navires. Elle reproche à l’État français son silence et l’appelle à suivre l’exemple de pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Türkiye, accusant Paris de « passivité » malgré la reconnaissance récente de l’État de Palestine.
La flottille, composée de navires civils venus de plusieurs régions du monde, accuse la marine israélienne d’avoir encerclé ses bateaux et brouillé ses communications dans ce qu’elle décrit comme une « opération d’intimidation ». Israël, de son côté, maintient un blocus maritime sur Gaza depuis 2007 qu’il justifie par des impératifs sécuritaires.
Pour les militants, cette interception constitue une violation du droit maritime et un ciblage injustifié de civils engagés dans une mission humanitaire. Ils réclament une prise de position claire de la France sur la protection de l’initiative, présentée comme une action non violente visant à briser le siège de Gaza et à établir un corridor humanitaire.
La Global Sumud Flotilla, qui fédère plusieurs mouvements internationaux, affirme vouloir mettre en lumière ce qu’elle qualifie de « génocide du peuple palestinien » et appelle à une solidarité active de la communauté internationale.
