À New York, devant la diaspora burkinabè, le 27 septembre 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a réaffirmé la position de son pays à l’égard de la France. « Nous voulons simplement qu’on nous laisse tranquilles. Nous n’attendons aucune aide », a-t-il déclaré, rapportant une discussion avec un diplomate français.
Il a souligné que la rupture des accords de non-double imposition de 1965, dénoncés en août 2023, a permis au Burkina Faso de générer davantage de ressources que les appuis financiers venus de Paris. Pour lui, cette démarche illustre la volonté du pays de bâtir son développement grâce à ses propres forces, avec l’implication de la population et de la diaspora.
« Si nous restons mobilisés et solidaires, ceux qui nous prenaient pour une province ou des sous-hommes comprendront que cette époque est révolue », a insisté le chef du gouvernement.
Au-delà du volet diplomatique, il a mis en avant les résultats obtenus dans plusieurs secteurs : sécurisation et reconquête des zones menacées, relance agricole avec une prévision de plus de 7 millions de tonnes de céréales pour 2025, ainsi que des progrès en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures.
