Depuis que la mouvance a désigné son candidat au 31 août, le parti Les Démocrates semble hésiter à franchir le pas pour 2026. Le 28 septembre, ils ont lancé un appel à candidature interne aux critères si stricts qu’ils excluent la plupart des noms évoqués dans les coulisses. Être membre actif, à jour de ses cotisations, contribuer au rayonnement du parti et posséder un leadership reconnu… Autant de conditions qui réduisent le vivier de candidats à presque un seul nom crédible : Karmel O. Même des entrants récents comme Daniel Edah seraient automatiquement écartés.
Mais derrière ce processus rigide, certains y voient un artifice : le parti aurait peut-être déjà opéré son choix et utiliserait cet appel à candidature pour donner l’illusion de démocratie interne, voire pour bluffer l’opinion publique. Avec le dépôt des dossiers prévu au 4 octobre et la clôture des candidatures à la CENA fixée au 14 octobre, la commission interne dispose de seulement dix jours pour trancher, un laps de temps qui semble insuffisant pour une véritable sélection.
Au final, Les Démocrates pourraient bien se concentrer sur les législatives et municipales, et laisser la présidentielle de côté. Une stratégie prudente, ou un aveu d’impuissance ? Dans tous les cas, l’opinion reste suspendue, observe si le « parti du peuple » joue la transparence ou le bluff pur et simple.
Au cas où il serait incapable de compétir, Romuald Wadagni (candidat de la mouvance) aura à croiser le fer avec le candidat du parti d’opposition FCBE, qui, lui aussi n’est pas encore connu !