Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a exprimé dimanche son optimisme quant aux « résultats encourageants » attendus de la rencontre tenue à Washington entre le président américain Donald Trump et plusieurs dirigeants musulmans autour de la crise à Gaza.
S’exprimant à Londres devant la communauté britannique-pakistanaise, Sharif a indiqué que son pays avait « pleinement participé » à la réunion et qu’il espérait des avancées concrètes. Il était accompagné du ministre des Affaires étrangères Ishaq Dar.
Le sommet, organisé en marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, avait été co-initié par Donald Trump et l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Il a rassemblé des personnalités de premier plan : le président turc Recep Tayyip Erdogan, le roi de Jordanie Abdullah II, le président indonésien Prabowo Subianto, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, ainsi que des responsables des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite.
Dans un communiqué conjoint, les dirigeants ont souligné l’urgence de mettre fin à la « catastrophe humanitaire insoutenable » à Gaza, marquée par de lourdes pertes humaines et des conséquences graves pour la stabilité régionale.
Sharif a assuré qu’Islamabad participait activement aux efforts internationaux « pour apporter la paix en Palestine et mettre fin à l’oppression israélienne ». Il a décrit sa rencontre bilatérale avec Donald Trump comme « productive et constructive », estimant qu’elle contribuerait à renforcer les relations entre le Pakistan et les États-Unis.
Le ministre Ishaq Dar a, de son côté, exprimé son espoir de voir émerger rapidement des résultats positifs de ce processus, promettant que « la nation en sera informée » dès leur concrétisation.
Cette initiative survient alors que les enquêteurs de l’ONU ont conclu récemment qu’Israël commettait un génocide à Gaza, où près de 66 000 personnes auraient été tuées depuis octobre 2023.
