Entre le 14 et le 20 septembre 2025, 858 migrants ont été interceptés en Méditerranée et renvoyés en Libye, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis le début de l’année, ce sont au total 18 260 personnes qui ont été refoulées vers les côtes libyennes.
L’OIM rappelle qu’elle ne considère pas la Libye comme un port sûr pour les migrants, pointant l’insécurité persistante et les violations systématiques des droits humains. La plupart des personnes interceptées sont conduites dans des centres de détention où elles risquent violences, exploitation et mauvais traitements.
Malgré ces dangers, la route de la Méditerranée centrale reste l’une des plus empruntées et des plus mortelles. Chaque année, des milliers de migrants tentent la traversée vers l’Europe, fuyant les guerres, la pauvreté ou l’instabilité politique de leurs pays d’origine.
Les refoulements, effectués avec l’appui des garde-côtes libyens, continuent de susciter de vives critiques des ONG, qui réclament des mécanismes de débarquement conformes aux normes internationales de protection.
Ces chiffres mettent en lumière l’ampleur de la crise migratoire en Méditerranée, alors que l’Union européenne peine toujours à concilier contrôle des frontières et respect des droits fondamentaux des migrants.
