À New York, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a salué la reconnaissance internationale de l’État indépendant de Palestine, lors d’une conférence sur la solution à deux États organisée sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite.
Le chef de l’État égyptien a qualifié cet événement de « moment historique » et a appelé à saisir cette opportunité pour mettre fin à des décennies de conflit. Sur son compte X, Al-Sissi a déclaré : « La reconnaissance de l’État palestinien n’est pas un rêve, mais une détermination à défendre un droit pour lequel le peuple palestinien lutte depuis longtemps, soutenu par tous les peuples du monde aspirant à la paix. »
Selon lui, cette reconnaissance constitue la seule voie vers « une paix et une sécurité durables » et ouvre la perspective d’une coopération plus stable entre les peuples du Moyen-Orient.
Lors de la conférence, le président français Emmanuel Macron a annoncé officiellement que la France reconnaissait l’État palestinien, affirmant que « le temps de la paix est venu » et qu’il fallait agir avant que « l’opportunité ne soit définitivement perdue ». Dans la foulée, plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et le Portugal, ont annoncé leur décision ou leur intention de reconnaître la Palestine, portant à plus de 150 le nombre d’États membres de l’ONU ayant pris cette position.
Pour l’Égypte, impliquée depuis plusieurs décennies dans les négociations israélo-palestiniennes et la reconstruction de Gaza, cette étape renforce son rôle de médiateur et de soutien actif à la cause palestinienne. La déclaration d’Al-Sissi s’inscrit ainsi dans une dynamique internationale visant à relancer une solution à deux États.
