À Misrata, en Libye, Ahmed Al-Ghouj, chef du Mouvement de la jeunesse, tire la sonnette d’alarme sur l’afflux croissant de migrants irréguliers. Selon lui, cette présence modifie la démographie, intensifie la concurrence sur le marché du travail et représente un risque pour la sécurité et la santé publique.
Dans une déclaration à Libya Al-Ahrar, Al-Ghouj a dénoncé la surpopulation des rues et le personnel hospitalier majoritairement composé de Soudanais, ainsi que l’occupation illégale d’espaces publics. Il met en garde contre les faux certificats médicaux et le risque d’épidémies, citant le choléra au Soudan comme exemple.
Le mouvement exige l’application de la loi n°19 de 2010 sur l’immigration, incluant l’enregistrement des migrants, le paiement de taxes et la poursuite des responsables d’hébergement illégal et de trafic. Al-Ghouj prévoit de saisir prochainement le Conseil municipal pour proposer des mesures concrètes.