Tchad : ouverture du 1er Congrès du Parlement autour de la révision constitutionnelle

 

 

Le 1er Congrès du Parlement tchadien s’est tenu ce 17 septembre 2025 à N’Djamena, réunissant députés et sénateurs pour examiner des dossiers majeurs, notamment la proposition de révision technique de la Constitution adoptée le 29 décembre 2023.

Présidée par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, la cérémonie a rassemblé le Premier ministre et des diplomates accrédités. Selon les règlements intérieurs, le Congrès constitue l’organe suprême de concertation parlementaire pour les questions constitutionnelles, la déclaration de guerre ou l’envoi des forces armées à l’étranger.

Pour cette première session, le Congrès doit élaborer son règlement intérieur et se prononcer sur la révision technique de la Constitution. Celle-ci porte sur plusieurs points : mandat présidentiel, harmonisation des mandats des députés, sénateurs et élus locaux, autorisation pour le président de gérer un parti politique et financement public des campagnes électorales.

« Ces premières délibérations placeront le Congrès au cœur des décisions cruciales pour la vie de la nation. Notre responsabilité est immense », a déclaré Ali Kolotou Tchaimi, président de l’Assemblée nationale.

Le texte, déjà voté par les députés le 15 septembre, sera débattu en Congrès le 13 octobre 2025. L’opposition dénonce des amendements « sur mesure » et parle d’une révision « irrégulière et illégitime visant à concentrer tous les pouvoirs entre les mains du président Mahamat Idriss Déby Itno ».

Le Groupe de concertation des acteurs politiques prévoit la publication d’un mémorandum sur l’état des institutions, accompagné d’un mot d’ordre de mobilisation citoyenne et politique pour « sauver la République en déperdition ».

 

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *