La majorité des membres du Conseil de sécurité de l’ONU a dénoncé les frappes aériennes israéliennes sur Doha, les qualifiant de violation flagrante de la souveraineté et de menace pour la diplomatie au Moyen-Orient.
Au cours de la séance convoquée à l’initiative de l’Algérie, du Pakistan et de la Somalie, plusieurs représentants ont dénoncé l’impunité dont bénéficie Israël. L’ambassadeur algérien Amar Bendjama a accusé Israël d’agir « comme si le droit n’existait pas » et de « confondre oppression avec puissance ». L’envoyé pakistanais Asim Iftikhar Ahmad a estimé que l’attaque visait à saboter la diplomatie et les négociations de cessez-le-feu, tandis que l’ambassadeur somalien Abukar Dahir Osman a insisté sur la responsabilité du Conseil de maintenir la paix et la sécurité internationales.
L’ambassadeur russe Vassily Nebenzia a mis en garde contre les graves conséquences régionales et critiqué l’impunité israélienne, soutenue selon lui par Washington. Le Royaume-Uni, la Chine et la Slovénie ont également condamné les frappes, soulignant qu’elles compromettent la paix et le retour des otages.
Les diplomates ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et exhorté Israël à respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire, tandis qu’un sommet arabe et islamique extraordinaire est prévu à Doha le 15 septembre pour coordonner une réponse collective à cette agression.