Le procès du hacker algérien Hamza Bendelladj, dit « BX1 », a été une nouvelle fois repoussé par la cour d’appel de Paris. Prévu début septembre, il a été interrompu à peine deux heures après son ouverture en raison de la présence de Karim Achoui dans l’équipe de défense.
Le parquet général estime que l’ancien avocat, radié du barreau de Paris et condamné en 2024 pour exercice illégal de la profession, n’a pas le droit d’intervenir devant une juridiction française. Déjà assisté par trois avocats, Bendelladj a vu sa défense fragilisée par cette polémique. Achoui, pour sa part, affirme rester « l’avocat historique » de son client et conteste toute interdiction de plaider.
Ce nouvel épisode s’ajoute à une longue série de rebondissements. Acquitté en 2023 à cause d’une erreur de procédure, Bendelladj devait répondre des accusations liées au rançongiciel PyLocky, déployé en 2018 alors qu’il était déjà détenu aux États-Unis pour l’affaire SpyEye. Selon l’enquête, les attaques visaient des entreprises françaises via des e-mails piégés, mais aucune rançon n’avait été versée.
La cour a finalement renvoyé le procès à janvier 2027, prolongeant encore l’attente. Entre erreurs judiciaires, reports successifs et polémiques autour de la défense, l’affaire Bendelladj continue de s’enliser.