Entre le 1er mai et le 8 septembre 2025, la France métropolitaine a recensé 38 foyers de chikungunya, représentant au total 382 cas, selon Santé publique France. C’est un niveau de circulation inédit aussi tôt dans l’année.
Les régions les plus touchées sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Corse, l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Île-de-France, déjà confrontées à la maladie par le passé. Pour la première fois, des cas ont également été détectés dans le Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté.
Cette recrudescence est liée à l’épidémie qui sévit dans l’océan Indien, notamment à La Réunion, où circule une souche du virus particulièrement bien adaptée au moustique tigre (Aedes albopictus).
En parallèle, 966 cas importés ont été rapportés, la majorité en provenance de La Réunion. Les autorités craignent désormais une propagation accrue sur le territoire métropolitain, favorisée par la densité touristique dans le sud du pays et le retour de voyageurs infectés.
Le chikungunya, transmis exclusivement par la piqûre d’un moustique infecté, se manifeste par une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires. Selon l’OMS, certaines formes sévères peuvent entraîner des complications graves, voire le décès.



