Dimanche 7 septembre, l’armée israélienne a mené une nouvelle vague de bombardements sur la bande de Gaza, faisant au moins 50 victimes palestiniennes, selon l’agence officielle WAFA. La majorité des morts ont été recensés dans le nord de l’enclave.
D’après la Défense civile de Gaza, plus de 50 bâtiments ont été entièrement détruits et une centaine d’autres gravement endommagés, y compris des tours résidentielles abritant des milliers d’habitants. Son porte-parole, Mahmoud Basal, a qualifié cette journée d’« une des plus éprouvantes » depuis la reprise des hostilités en mars, décrivant des équipes « épuisées par l’intensité des frappes ».
L’armée israélienne a confirmé avoir visé plusieurs immeubles dans la ville de Gaza, affirmant qu’ils servaient au Hamas pour installer des dispositifs de surveillance militaire. Mais le mouvement palestinien a rejeté ces accusations, dénonçant des « mensonges » et rappelant que ces bâtiments étaient occupés par des civils.
Sur le terrain, les déplacements forcés de populations s’intensifient. L’UNRWA a alerté sur les conditions de vie dramatiques des déplacés, privés d’accès suffisant à l’eau, à la nourriture et aux soins. « Aucun endroit n’est sûr, survivre est devenu un combat quotidien », a averti l’agence onusienne.
Depuis la relance des opérations militaires israéliennes en mars, au moins 11 911 Palestiniens ont été tués et plus de 50 000 blessés, selon les autorités sanitaires de Gaza. Au total, les frappes israéliennes menées depuis octobre 2023 ont causé plus de 64 000 morts et 162 000 blessés.
Parallèlement, le Hamas a annoncé qu’une délégation de ses dirigeants avait rencontré, au Caire, d’autres factions palestiniennes, des acteurs de la société civile et des responsables économiques. Les discussions ont porté sur la recherche d’une sortie de crise et sur l’élaboration d’une feuille de route commune pour l’après-guerre.
