À Alger, l’ambassade de Chine a célébré mercredi 3 septembre le 80ᵉ anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Seconde Guerre mondiale. L’événement, présidé par l’ambassadeur Dong Guangli, a réuni responsables politiques, diplomatiques, militaires ainsi que des acteurs culturels et de la société civile.
La cérémonie a débuté par une exposition photographique retraçant la brutalité du conflit sino-japonais, ponctuée de scènes marquantes illustrant à la fois la souffrance et la résilience du peuple chinois. Le parcours s’est conclu sur l’image de la capitulation du Japon en septembre 1945, symbole de la victoire et de la paix retrouvée.
Les invités ont ensuite suivi une vidéo du défilé militaire organisé à Pékin, où la Chine a dévoilé de nouvelles capacités de défense. Dans son discours, l’ambassadeur a rappelé l’ampleur des sacrifices : plus de 35 millions de morts ou blessés et d’énormes pertes économiques. Il a insisté sur le rôle décisif de la Chine dans la guerre mondiale antifasciste, en immobilisant une grande partie des forces japonaises.
Faisant un parallèle avec l’Algérie, Dong Guangli a souligné la similitude des luttes menées par les deux peuples contre l’oppression et la colonisation. Selon lui, Pékin et Alger doivent continuer à transmettre cet esprit révolutionnaire aux jeunes générations, à travers l’éducation, les échanges culturels et même la production d’œuvres communes consacrées à leur histoire.
Il a également mis en avant l’importance de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » et des grandes orientations internationales prônées par la Chine.
La soirée s’est achevée par la projection d’un documentaire consacré à d’anciens aviateurs algériens formés en Chine pendant la guerre de libération. Ce retour émouvant, soixante ans plus tard, a rappelé la profondeur des liens historiques entre les deux nations.
Pour l’ambassadeur, cette relation née dans la lutte commune pour la liberté reste une force vivante, appelée à se projeter vers un avenir marqué par la solidarité et le développement partagé.
