En visite à Chisinau pour le 34ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Moldavie, le chancelier allemand Friedrich Merz a averti que « la Russie essaie chaque jour de déstabiliser les pays européens » à travers des « attaques hybrides » et des campagnes d’ingérence.
Aux côtés du président français Emmanuel Macron, du Premier ministre polonais Donald Tusk et de la présidente moldave Maia Sandu, il a réaffirmé le soutien de Berlin et de l’Union européenne à l’intégration européenne de la Moldavie. Merz a précisé que des efforts étaient déjà engagés pour aider Chisinau à contrer la désinformation et les cyberattaques, plaidant pour l’ouverture dès l’automne du premier chapitre de négociation d’adhésion à l’UE.
Macron a, de son côté, souligné que l’Union européenne « ne menace personne » et respecte la souveraineté des États, tandis que Tusk a insisté sur l’importance stratégique de la Moldavie pour la sécurité du continent.
Selon une source à l’Élysée, le pays n’est pas menacé par une invasion militaire, mais fait face à une intensification des tentatives d’ingérence, à un mois des législatives prévues le 28 septembre.