Washington salue le rapatriement de ressortissants tanzaniens d’un camp syrien

 

Les États-Unis ont exprimé leur satisfaction après le retour en Tanzanie d’une femme et de trois enfants précédemment internés dans le camp de déplacés de Roj, dans le nord-est de la Syrie. L’opération, réalisée le 11 août avec l’appui technique et logistique de Washington en collaboration avec les Forces démocratiques syriennes (FDS), marque un pas supplémentaire dans les efforts de rapatriement des ressortissants étrangers détenus dans ces camps.

Le département d’État américain a indiqué que ce transfert illustre la nécessité pour chaque pays d’assumer la responsabilité de ses citoyens retenus dans les camps d’al-Hol et de Roj, qui accueillent encore environ 14 500 personnes originaires de plus de 70 pays, en majorité des enfants de moins de 12 ans. Ces sites, administrés par les FDS, abritent pour l’essentiel des familles de combattants de l’État islamique et des personnes déplacées par la guerre en Syrie.

Washington estime que la seule issue viable passe par le rapatriement, la réhabilitation et la réintégration des ressortissants, assortis, le cas échéant, de procédures judiciaires. Selon le département d’État, ces initiatives visent à limiter tout risque de résurgence de l’EI et à contribuer à la stabilité de la Syrie.

Les autorités américaines ont remercié la Tanzanie pour sa coopération et les FDS pour leur soutien opérationnel. Ce rapatriement s’inscrit dans une campagne diplomatique plus large des États-Unis pour inciter les pays concernés à trouver des solutions humanitaires, sécuritaires et juridiques à la situation de leurs citoyens retenus en Syrie.

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