Yann Christian Bernard Vezilier, officier mécanicien de l’air et ressortissant français, figure parmi les personnes interpellées. Les autorités maliennes l’accusent d’agir pour le compte des services de renseignement français, ce que Paris dément catégoriquement. Le Quai d’Orsay engage un dialogue avec Bamako pour « dissiper tout malentendu » et réclame sa « libération immédiate ».
L’opération du 1er août a également concerné plusieurs officiers maliens, dont le général de brigade Abass Dembélé et la générale de brigade Néma Sagara. Le gouvernement malien assure que la situation est sous contrôle et que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’éventuels complices. Cette affaire intervient dans un contexte de vigilance accrue du président de la Transition, le général Assimi Goïta, contre des complots extérieurs visant le Mali et la Confédération des États du Sahel (AES).