Le président américain Donald Trump a demandé à Israël d’autoriser les journalistes internationaux à couvrir la situation dans la bande de Gaza, assiégée depuis octobre 2023. « J’aimerais que cela se produise. Je serais tout à fait d’accord pour que des journalistes y aillent », a déclaré Trump depuis le Bureau ovale, reconnaissant les risques pour les reporters dans cette zone de conflit.
Depuis le début de la guerre, Israël limite sévèrement l’accès de Gaza aux journalistes étrangers, laissant principalement les reporters palestiniens locaux assurer la couverture. Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), au moins 184 d’entre eux ont été tués depuis le début des hostilités. Le récent bombardement d’une tente de presse près de l’hôpital Al-Chifa a fait cinq victimes parmi les correspondants d’Al Jazeera Arabic.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël poursuit son offensive militaire, ayant déjà causé la mort de plus de 61 000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. La communauté internationale dénonce une escalade pouvant constituer un nettoyage ethnique et un génocide présumé.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Par ailleurs, la Cour internationale de justice a ordonné des mesures conservatoires pour garantir le respect du droit international et l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens assiégés.