L’Université de Parakou a accueilli, lundi dernier, le lancement officiel de la campagne nationale d’orientation destinée aux nouveaux bacheliers pour l’année universitaire 2025-2026. La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Éléonore Yayi Ladekan, a présidé cet événement, accompagnée du ministre conseiller Expédit Houessou.
Cette initiative vise à guider les lauréats du baccalauréat dans leurs choix académiques et professionnels, en leur fournissant toutes les informations nécessaires sur les filières de formation, les débouchés et les opportunités offertes tant par les établissements publics que privés.
Le recteur de l’Université de Parakou, Bertrand Sogbossi, a rappelé que cette période, entre la joie des résultats et les décisions à prendre, soulève de nombreuses interrogations chez les bacheliers et leurs familles. Pour répondre à ces besoins, la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES), dirigée par le professeur Issaka Youssao Abdou Karim, organise cette campagne, symbolisant l’engagement du gouvernement envers la jeunesse et le développement social du pays.
En visioconférence, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifode, a insisté sur l’importance d’aider les jeunes à faire des choix éclairés.
Les différentes sessions d’information ont permis de présenter aux nouveaux étudiants les exigences universitaires, les filières disponibles et les modalités d’inscription sur la plateforme en ligne https://www.apresmonbac.bj. Cette plateforme ouvrira ses portes du 25 août au 3 septembre 2025 pour les séries classiques, puis s’étendra aux séries techniques.
Éléonore Yayi Ladekan a exhorté les jeunes à prendre au sérieux cette campagne, rappelant qu’une mauvaise orientation pourrait compromettre leur avenir. Concernant la capacité d’accueil des plus de 57 000 nouveaux bacheliers, elle a assuré que toutes les places nécessaires seront disponibles.
Prévue jusqu’au 14 août 2025, cette campagne entend faciliter l’intégration des étudiants dans le supérieur et limiter les erreurs d’orientation. Elle reflète la volonté du gouvernement béninois de renforcer la qualité de l’enseignement supérieur, en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi et les ambitions des jeunes.
