Le diplomate marocain Omar Hilale a été désigné vice-président de la troisième Conférence des Nations Unies consacrée aux pays en développement sans littoral (LLDCs), qui se tient cette semaine au Turkménistan. Cette nomination souligne l’engagement croissant du Maroc dans les forums multilatéraux.
La conférence, organisée du 5 au 8 août à Awaza, rassemble les 32 États concernés ainsi que leurs partenaires internationaux. Elle vise à évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne (2014-2024) et à adopter un nouveau plan décennal pour soutenir le développement de ces pays.
Dans une déclaration, Omar Hilale a salué cette élection, qui reflète la reconnaissance du rôle actif du Maroc dans la coopération Sud-Sud. Il a précisé que cette position permettra au Royaume de participer pleinement aux débats et aux sessions parallèles.
Les pays sans littoral représentent environ 9 % de la population mondiale et rencontrent des obstacles majeurs, tels que des coûts commerciaux élevés et des difficultés logistiques, freinant leur développement économique. La conférence vise à renouveler leur soutien politique et à élaborer un plan d’action global axé notamment sur l’amélioration des infrastructures, la facilitation des échanges et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Maroc a profité de cette tribune pour rappeler ses engagements envers les pays du Sahel, notamment à travers l’Initiative atlantique, promue par le roi Mohammed VI, qui facilite l’accès maritime aux pays enclavés d’Afrique de l’Ouest via ses infrastructures portuaires. Le programme de désenclavement régional a également été mis en avant comme un levier stratégique pour l’intégration régionale.
Cette élection témoigne de la volonté du Maroc de renforcer son influence diplomatique sur les questions africaines, interrégionales et de développement durable, et s’inscrit dans une dynamique de diversification des leaderships régionaux au sein du système multilatéral.