À la suite du discours du Trône prononcé le 29 juillet, le Maroc a amorcé les démarches pour organiser ses élections législatives de 2026 dans les délais constitutionnels. Deux réunions, convoquées par le ministère de l’Intérieur, ont rassemblé les chefs des partis politiques afin de discuter du futur cadre électoral.
Le roi Mohammed VI a appelé à l’adoption, d’ici la fin de 2025, d’un Code électoral général encadrant les scrutins à venir, notamment ceux de la Chambre des représentants. Il a confié au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, la mission de coordonner les préparatifs avec l’ensemble des parties prenantes dans un esprit d’ouverture et de transparence.
Les formations politiques ont accueilli favorablement cette démarche consultative, la considérant comme fidèle à la méthode royale qui privilégie le dialogue dans la gestion des échéances nationales majeures. Ces rencontres ont permis d’aborder les grandes lignes du dispositif électoral de 2026.
Un consensus s’est dégagé autour de l’importance d’un processus inclusif et rigoureux, destiné à renforcer la légitimité démocratique et à confirmer le modèle électoral propre au Royaume. Les partis ont affiché leur volonté commune de défendre les acquis démocratiques du pays.
Ils se sont engagés à transmettre leurs propositions relatives au cadre électoral d’ici fin août. Le ministère de l’Intérieur analysera ces suggestions afin d’élaborer un projet de loi qui sera soumis au Parlement lors de la session d’automne.
Ce processus préparatoire illustre la volonté marocaine de consolider ses institutions démocratiques à travers une approche participative et un calendrier respecté.
