Gaza, 6 août 2025 ! Vingt Palestiniens ont été tués à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, lorsqu’un camion transportant de l’aide humanitaire s’est renversé sur une foule affamée. Le gouvernement de Gaza accuse l’armée israélienne d’avoir contraint le véhicule à emprunter une route jugée « dangereuse et impraticable », déjà endommagée par des bombardements.
Selon un communiqué du bureau des médias du gouvernement de Gaza, cet accident tragique est le résultat direct des conditions chaotiques et délibérément hostiles imposées par Israël aux convois humanitaires. Les autorités locales affirment qu’Israël limite sévèrement l’entrée des aides, puis les oriente vers des zones à forte densité de civils, augmentant le risque d’accidents ou d’attaques.
« Ce drame s’inscrit dans une politique de famine collective », déclare le communiqué, dénonçant une volonté délibérée de créer un climat de désespoir et d’instabilité. Le gouvernement de Gaza qualifie cette politique de crime de génocide et appelle à une intervention internationale immédiate.
Le texte fustige également le silence de la communauté internationale, accusée de complicité passive. Il exige l’ouverture immédiate et sécurisée des postes-frontières pour garantir l’accès à la nourriture, aux médicaments et aux produits de première nécessité.
Depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, après une brève trêve, Israël poursuit ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Selon les autorités locales, plus de 61 200 personnes ont été tuées et 150 000 blessées depuis le 7 octobre 2023.
Rien que depuis fin mai 2025, plus de 1 500 morts et 11 000 blessés ont été recensés lors d’attaques ciblant des zones de distribution humanitaire, alors même qu’elles sont supposées être neutres.
