Gaza : 14 morts dans des frappes israéliennes, inquiétude face à une flambée de cas du syndrome de Guillain-Barré

 

Mardi, une nouvelle vague de frappes aériennes israéliennes a causé la mort d’au moins 14 Palestiniens et fait de nombreux blessés dans différentes zones de la bande de Gaza, ont rapporté des sources médicales locales. Cinq civils ont été tués à Khan Younis, dans le sud de Gaza, lorsque des bombes ont touché des tentes abritant des familles déplacées dans la zone côtière d’al-Mawasi. Trois autres personnes ont perdu la vie non loin d’un point de distribution d’aide, toujours au sud de Khan Younis.

Dans le centre de l’enclave, deux Palestiniens, dont une femme, sont morts lors d’un bombardement près du camp de réfugiés de Nuseirat. À Gaza-Ville, deux frappes aériennes israéliennes ont visé des logements résidentiels, faisant quatre morts supplémentaires. D’autres attaques ont touché des maisons dans le quartier Sheikh Radwan, provoquant plusieurs blessés.

En parallèle, le ministère de la Santé de Gaza a alerté sur une augmentation préoccupante de cas du syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique rare. 95 nouveaux cas ont été recensés, dont 45 enfants, aggravant la situation sanitaire déjà dramatique.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une campagne militaire de grande envergure contre Gaza, rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu. Le bilan humain approche désormais les 61 000 morts, principalement des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires locales. Le territoire est en grande partie détruit, et la population vit dans des conditions critiques, au bord de la famine.

La situation humanitaire s’est fortement dégradée, tandis que la communauté internationale redouble de critiques. La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice.

 

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *