Le Hamas s’est dit disposé à autoriser l’acheminement de nourriture et de médicaments aux otages israéliens détenus à Gaza, en réponse à une demande du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Mais cette disposition est assortie de conditions strictes.
Dans un communiqué publié dimanche 3 août, Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam, a affirmé que cette mesure dépendait d’une ouverture permanente de couloirs humanitaires dans l’ensemble de la bande de Gaza et d’une cessation totale des frappes aériennes israéliennes pendant les livraisons.
Selon lui, les otages ne sont pas délibérément privés de nourriture. « Ils mangent ce que mangent nos combattants et notre peuple. Il n’y a aucun traitement de faveur face à la famine et au blocus », a-t-il déclaré, rejetant les accusations d’inhumanité.
Cette déclaration intervient dans un contexte de vive tension. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a récemment sollicité le CICR pour garantir un accès humanitaire aux captifs. Entretemps, des vidéos diffusées par le Hamas et le Jihad islamique palestinien ont montré trois otages dans un état de santé préoccupant, déclenchant des manifestations en Israël en faveur d’un accord de cessez-le-feu.
Le sort des otages reste au cœur des négociations entre Israël et le Hamas, alors que les pourparlers de trêve peinent à progresser.