Le premier tour des élections sénatoriales a démarré ce lundi 4 août en Égypte, sous la supervision de l’Autorité nationale des élections (ANE). Le scrutin, prévu sur deux jours, vise à pourvoir 200 des 300 sièges du Sénat. Les 100 autres seront nommés par le président Abdel Fattah al-Sissi.
424 candidats sont en lice : 183 indépendants et 241 issus de partis politiques. Le vote a été lancé simultanément dans les 27 gouvernorats du pays et dans les consulats et ambassades à l’étranger. La diaspora égyptienne a commencé à voter dans les bureaux ouverts à cet effet.
Le président Sissi a voté tôt dans la matinée au Caire, suivi par le Premier ministre Mostafa Madbouly et plusieurs membres du gouvernement. Pour assurer le bon déroulement du processus, une cellule de crise a été activée. L’ANE affirme avoir mis en place toutes les garanties logistiques et sécuritaires nécessaires.
Les résultats du premier tour seront proclamés le 12 août. Si un second tour est nécessaire, la campagne reprendra immédiatement. Les recours pourront être introduits entre le 15 et le 24 août. Les résultats définitifs seront publiés au Journal officiel le 4 septembre.
Il s’agit du deuxième scrutin sénatorial depuis la restauration de la chambre haute en 2020. Dans un contexte de verrouillage politique, le régime entend afficher une certaine régularité institutionnelle à l’approche des prochaines législatives, malgré le rôle essentiellement consultatif du Sénat.